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Artistes et modèles

Artistes et modèles

Artists and Models

Frank Tashlin

  • 1955
  • 01:49
  • numérique 2K
DEAN MARTIN, JERRY LEWIS, SHIRLEY MAC LAINE, DOROTHY MALONE, EVA GABOR, ANITA EKBERG

Deux amis, Dick et Eugene, dessinateurs au chômage, vivent dans la misère à New York. La chance leur sourit lorsque leur voisine Gabrielle quitte son poste d’illustratrice chez un éditeur de publications enfantines car elle refuse de dessiner des choses violentes. Dick la remplace, et dessine les visions nocturnes d’Eugene, qui rêve chaque nuit des aventures d’une chauve-souris qui prend les traits de la jeune colocataire de Gabrielle. Eugene se met également à inventer dans son sommeil des formules secrètes qui vont bientôt alerter la C.I.A.

Frank Tashlin qui dirigea quelques-uns des films les plus célèbres du tandem Jerry Lewis / Dean Martin est un ancien dessinateur de bande dessinée et les « comics » tiennent une grande part dans Artistes et Modèles puisque Jerry sert de modèle à un personnage de bande dessinée, Freddie Fieldmouse, qui n’est autre qu’une souris des champs.
« Chef-d’œuvre sur la bande dessinée et le pop art Artistes et Modèles (Artists and Models, 1955) est une satire doublée d’une comédie délirante. Un must.
Apogée du tandem Jerry Lewis Dean Martin, Artistes et Modèles est évidemment signé Frank Tashlin, ancien dessinateur ici au sommet de son art. Artistes et Modèles fourmille de trouvailles visuelles délirantes, empruntées au style des « comics », et la géniale Shirley MacLaine est inoubliable dans son costume de Batwoman. Satiriste féroce, Tashlin a caricaturé la société du spectacle américain, réalisant les meilleures – et précoces – comédies sur le rock (La Blonde et Moi) la publicité (La Blonde explosive), Hollywood (Un vrai cinglé de cinéma) et la bande dessinée (Artistes et Modèles). Cette formidable série de films prend des allures prophétiques si l’on observe l’évolution du cinéma hollywoodien qui n’a cessé depuis les années 60 de recycler la culture pop (clip, télévision et bande dessinée) pour masquer son inspiration déclinante.
Il faut redécouvrir les comédies de Tashlin qui fut le premier à critiquer de l’intérieur le divertissement américain, égratignant le culte de la réussite sociale et du bonheur matériel dans des contes moraux déguisés en comédies acidulées. Joe Dante et John Landis lui doivent presque tout et avant eux Jerry Lewis, qui apprendra le métier de cinéaste à ses côtés, lui doit beaucoup. » Olivier Père, Arte.tv, 2012

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