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Second volet d’une trilogie qui s’ouvre par Il était une fois dans l’Ouest et s’achève avec Il était une fois en Amérique, Il était une fois la révolution est un brillant condensé de tout ce qui fait l’explosive vigueur du cinéma de Sergio Leone. Porté par les interprétations étincelantes de James Coburn et Rod Steiger, ce chef-d’œuvre composite et virtuose est un traité désabusé sur l’action révolutionnaire.
« Je pars d’une situation historique qui est un prétexte, et d’un genre comme le western pour en dire plus. Les cadavres dans la grotte, les fusillades dans les fossés, la fuite du gouverneur en train, correspondent pour moi à des épisodes précis de la lutte contre le fascisme chez nous. C’est là la leçon de Chaplin qui, à travers ses comédies, en a plus dit et plus fait pour le socialisme qu’un leader politique. La séquence de la banque, avec Steiger se retrouvant à la tête de tous les prisonniers libérés, vient directement des Temps modernes et de Charlot avec son drapeau rouge. » Sergio Leone