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Cette condamnation du fascisme par Malaparte prend d’autant plus de poids que l’écrivain a connu ce phénomène politique de l’intérieur. Rappelons qu’il fut fasciste avant de prendre ses distances avec le régime, puis de devenir un opposant déclaré à Mussolini à partir de 1933. Lorsque les Alliés viendront libérer l’Italie en 1943, Malaparte se rangera à leurs côtés, prenant part au combat contre les Allemands et les derniers partisans du Duce. “Je veux, déclare-t-il, que mon film ne soit pas un “fait divers”, ni une histoire romancée, ni une “aventure” plus ou moins mondaine, ni une chronique néoréaliste mais plutôt un film qui soit populaire sans être banal, et qui pose un problème non point spécifiquement italien mais commun à tous les hommes de nos jours, de n’importe quel pays : le problème de la justice, de l’amour, de la responsabilité personnelle et collective.