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“Le jeu occupe dans l’oeuvre de Kitano une place privilégiée qui révèle les affinités du cinéaste avec le monde de l’enfance et ses trajets initiatiques. L’ETE DE KIKUJIRO (...) en adoptant la forme d’un road-movie qui associe un adulte abruti à un garçonnet malheureux, touche au coeur même du cinéma de Kitano, à ses pulsations les plus intimes. Par le recours à la convention du mélodrame, il laisse penser qu’il s’agirait d’une oeuvre mineure (...). Ce serait méconnaître le doucereux écran de fumée derrière lequel Kitano ourdit l’un de ses films les plus personnels, en même temps qu’il dévoile les ressorts poétiques de son art” Jacques Mandelbaum, Le Monde