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Prix d'interprétation masculine (Yûya Yagira) Cannes 2004.
« Hirokazu Kore-eda peint l’enfance brisée dans un chef-d’œuvre qui n’aurait pas eu à rougir d’une Palme. » Nicolas Bardot, Avoir-alire
« Prenant pour assise un fait divers qui défraya la chronique en 1988 au Japon, Kore-Eda filme le quotidien de cette lente descente aux enfers avec retenue, tendresse et douceur, ce qui ne fait qu’accroître la douleur de cette tragédie familiale inéluctable. Peu de dialogues, de très beaux portraits d’enfants qui grandissent tout seuls, prenant peu à peu conscience de la fragilité de la vie, et de jeunes interprètes bouleversants. A ne pas manquer. » D’après films.blog.lemonde.fr