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Considéré comme le chef d'œuvre néoréaliste de Giuseppe De Santis, le film affiche son engagement d’obédience communiste en plaidant au travers d’une parabole politique en faveur de la solidarité entre les travailleurs. Trait
particulier, il combine le vérisme du contexte et des situations (le travail des mondine repiqueuses des rizières du Pô -employées par centaines comme figurantes pendant le tournage, et dont les chants ponctuent le film)- à l’influence du cinéma américain (dont il adopte les codes moraux du film noir) mais aussi à un érotisme exacerbé : les tenues dénudées de Silvana Mangano et sa sensualité torride firent scandale.