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Un film essai d'Orson Welles sur "le délicieux mensonge" de l'oeuvre d'art, une variation sur les rapports du créateur avec sa création et toute la vérité sur un des plus grands faussaires, Elmyr de Hory.
« Vérités et mensonges, son avant-dernier film, ne parle que de ça : de vrais faussaires, de faux-semblants, de mensonges vrais et de vérités tronquées.
S'il y a mensonge de l'art, il y a aussi, à coup sûr, art du mensonge. On se perd dans les entrelacs d'un montage brillantissime. Certains documents ont été tournés par Welles lui-même, d'autres proviennent d'un documentaire télévisé de François Reichenbach sur les faussaires. L'effet est vertigineux. On ne sait plus où est le vrai, où est le faux. D'autant qu'Orson Welles, dans une dernière pirouette, brouille encore les pistes. » (Isabelle Danel, Télérama)
« Qu'il déguste un homard, qu'il parle de l'écroulement des civilisations devant la cathédrale de Chartres, ou qu'il fasse des tours de prestidigitation, Orson Welles reste égal à lui-même en dressant, avec humour, son testament, marqué par un secret désespoir... » (Télérama)