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L'oeuvre la plus autobiographique de Jean Vigo dans sa version intégrale restaurée. Considérée comme un violent pamphlet libertaire, l'œuvre sera interdite par la censure jusqu'en 1946.
« Dans ce pamphlet égalitaire, Jean Vigo crache sur l'Etat comme sur l'Eglise, par aigreur personnelle plus que par idéologie : le cinéaste n'a jamais oublié l'année de ses 12 ans, où l'on "suicida" son père, un militant anarchiste incarcéré... (...) La plus belle séquence reste celle du chahut au dortoir, filmée au ralenti sous des flocons de plumes. Ce film se feuillette comme un recueil de poèmes. » Marine Landrot, Télérama