Fond de couleur
L’ELU de Jeremy Kagan en version restaurée

L’ELU de Jeremy Kagan en version restaurée

Réédition

du 19 janvier au 15 février

Deux jeunes juifs new yorkais se lient d'amitié dans les années quarante. Leurs différences de caractère et de valeurs les fascinent avant de menacer de les transformer en adversaires. D'après le roman de Chaïm Potok.

Quelques propos tenus par Jeremy Kagan
" Les relations entre les pères et leurs fils sont aussi importantes dans le film que l’amitié des deux garçons. Elles sont longtemps un facteur d’opposition, parce qu’elles véhiculent tout le poids des traditions familiales et culturelles, avant de devenir ce qu’elles devraient toujours être: un canal qui relie la cellule familiale à l’humanité tout entière. Accepter et transcender les différences entre les êtres, jusque, sinon d’abord, les relations parents enfants, c’est surtout ce que dit le film
« Est-ce que ce n’est pas une des fonctions de l’artiste de faire au moins place dans ses œuvres à un idéal qui n’a en effet pas toujours cours dans la réalité ? Il y a des moments d’amour et de courage qui font, tout à coup, perdre de l’importance à l’égoïsme, à la lâcheté, à la laideur. C’est ce qui m’importe dans mes films
« L’Élu traite d’un conflit universel, concernant d’ailleurs toutes les religions : la confrontation entre le spirituel et le monde contemporain. Ce film oppose les juifs hassidiques, orthodoxes inflexibles, qui rejettent la vie moderne, la radio, la télé, le cinéma, et les Lubovitch qui pensent, eux, qu’on peut utiliser l’art pour le bien de l’homme. »

"L’ÉLU est tout ce que le cinéma d’aujourd’hui semble avoir oublié d’être : intelligent, pudique, intimiste, finement psychologique" Les Echos
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