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Elle est un suspense néo-hitchcockien, où le doute plane sur l’identité du violeur. Mais le goût du réalisateur pour la provocation et la transgression exacerbe la crudité des situations et la cruauté des rapports entre les personnages. Et l’on ne voit pas qui, mieux qu’Isabelle Huppert, aurait pu porter le rôle à ces sommets d’ambiguïté, d’amoralisme, de solitude et de solidité. A travers « elle », survivante d’une apocalypse familiale, le cinéaste rend hommage aux femmes, plus combatives, rusées et résistantes que les hommes dans cette histoire. Louis Guichard, Télérama