Fond de couleur
LA VIE CRIMINELLE D’ARCHIBALD DE LA CRUZ

LA VIE CRIMINELLE D’ARCHIBALD DE LA CRUZ

Ensayo de un crimen

Luis Bunuel

  • 1955
  • 01:31
  • Noir et blanc
  • numérique 2K
Ernesto Alonso, Miroslava, Rita Macedo, Ariane Welder, Rodolfo Acosta

Archibald de La Cruz découvre dans un magasin d'antiquités une boite à musique que lui avait offerte sa mère. Il se souvient alors que sa gouvernante lui avait dit que cette boite avait le pouvoir de donner la mort. Ce qu'Archibald n'avait pas manqué de tester immédiatement sur la gouvernante, qui s'était effondrée aussitôt. Il décide d'expérimenter a nouveau sa trouvaille.

Comme dans Un chien andalou, où le visage de l'homme caressant les seins de la femme devenait celui d'un cadavre, Buñuel souligne la proximité de l'acte sexuel et de la mort. Proche de l'esthétique des films noirs américains et révélateur du fétichisme de Buñuel (le mannequin de cire perd une jambe comme Tristana perdra la sienne), le film révèle la culpabilité par intention, nourrie de catholicisme. Criminel en puissance, Archibald ne saurait, néanmoins, être coupable car, comme le fait dire Buñuel, non sans ironie, au commissaire de police, « la pensée n'est pas délinquante ». Télérama, Xavier Lardoux

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