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Déjà réalisateur de trois longs métrages tournés pendant la guerre, dans lesquels, derrière le discours propagandiste, se dessinait son goût pour une approche documentaire, Roberto Rossellini, que l’extension du conflit dans la Péninsule avait contraint à interrompre un quatrième opus, réalisait « à chaud », quelques mois après la libération de la capitale, Rome ville ouverte. Bien qu’il ait été précédé de films tels que Les Amants diaboliques de Luchino Visconti et Quatre pas dans les nuages d’Alessandro Blasetti, qui anticipent le courant, il est tenu pour le film fondateur du "néo réalisme".