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Jeune réalisateur passé par les Arts Décos, Brieuc Schieb filme comme d’autres sculpteraient de l’art brut avec des pommes de terre et quelques cure-dents. En résulte une atmosphère inquiétante, mélange de candeur suspecte et de malaise diffus. Et pour accueillir ses personnages hébétés, sans repères, rien de telle que la Bretagne, territoire gorgé de mythes, de rites et de passerelles entre les époques. C'est là que Schieb vient puiser sa matière poétique qui semble avoir été moulée il y a des siècles tout en faisant étrangement corps avec son époque. Dans La Tourbière, il s’inspire d’un fait divers sordide pour retracer l’errance de trois amis d’enfance à Douarnenez, sorte de ville fantôme contaminée par une insondable tristesse. Et dans Koban Lozoù, film déjà hors cadre par sa durée (soit 1h, c’est-à-dire ni un court ni un long mais un moyen-métrage, format audacieux et véritable casse-tête pour les programmateurs de festival), il met en scène, dans le Finistère, un chantier participatif chapeauté par un improbable Virgil Vernier, livrant l’une des prestations les plus réjouissantes de ces dernières années — égalité avec Benoît Magimel dans Pacifiction. À ce propos, Schieb poursuit la même ambition qu’Albert Serra qui consiste à enregistrer des situations au kilomètre grâce à un dispositif de tournage bien particulier pour ratiboiser ensuite au montage et trouver l’humeur d’ensemble, titubante forcément, donc passionnante. ,