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"Avant de devenir un classique de la science-fiction, le film inaugural de la saga Alien exista longtemps sous la forme d’un script du scénariste Dan O’Bannon, qui passa entre bien des mains, avant d’échouer à la Fox et d’être tardivement mis en chantier, suite au succès de La Guerre des étoiles (1977). La réalisation en échut à Ridley Scott, auréolé d’un premier film repéré à Cannes, Duellistes (1977), et alors au pic d’une créativité qui lui vaudra de fixer le vernis visuel et mythologique des années 1980 (Blade Runner, Black Rain). Dans la lignée de La Chose d’un autre monde (1951), de Howard Hawks et Christian Nyby, Alien transpose le huis clos horrifique entre les murs d’un cargo spatial, le Nostromo, dont l’équipage, composé de sept membres, se retrouve aux prises avec un prédateur inconnu et féroce, infiltré parmi eux. Orchestrant une tension continue à partir de l’ombre, du hors-champ et du vide, le film brille autant par sa direction artistique de haute volée – l’univers du Nostromo marqué par l’usure, le cambouis et la fumée – que par sa richesse figurative. La créature, conçue par le dessinateur H. R. Giger, survient dans l’espace technologique du vaisseau, comme un retour imprévu de la matière organique (bave, sang et sueur). Alors que les humains émergent de capsules ovariennes et se fient à une intelligence artificielle appelée « Mother », la bête vient leur rappeler, avec brutalité, les douleurs de l’accouchement (sa gestation parasitaire dans un ventre humain) et le caractère inéluctable de la mort. En somme, le cycle primitif et impitoyable de la vie." Mathieu Macheret, La Cinémathèque Française