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Tournée dans la mythique villa Malaparte située à Capri, une adaptation très personnelle d'un roman de Moravia. Entouré de Raoul Coutard pour la photographie et de Georges Delerue pour la musique, Godard signe un grand moment de cinéma. « Quand j’y réfléchis bien, outre l’histoire psychologique d’une femme qui méprise son mari, Le Mépris m’apparaît comme l’histoire de naufragés du monde occidental, des rescapés du naufrage de la modernité, qui abordent un jour à l’image des héros de Jules Verne et de Stevenson sur une île déserte et mystérieuse, dont le mystère est inexorablement l’absence de mystère, c’est-à-dire la vérité… Le Mépris prouve en 149 plans que, dans le cinéma comme dans la vie, il n’y a rien de secret, rien à élucider, il n’y a qu’à vivre et à filmer » (JLG).