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Co-fondateur de la Cinémathèque Française dans les années trente, réalisateur, dans les années quarante et cinquante, de courts métrages documentaires institutionnels, qui, tels Le Sang des bêtes et Hôtel des Invalides, étaient marqués de son empreinte, George Franju approchait de la cinquantaine quand il put enfin signer un premier long métrage, La Tête contre les murs. Les Yeux sans visage est son deuxième long métrage. Il témoigne parfaitement de la démarche de cet auteur singulier parfois appelé l’Edgar Poe du cinéma : faire émerger « le rêve, la poésie, l’insolite […] de la réalité même. » (Alain Garel)