Fond de couleur
La porte du Paradis

La porte du Paradis

Heaven's Gate

Michael Cimino

  • 1980
  • 03:36
  • numérique 2K
Kris Kristofferson, Christopher Walken, Isabelle Huppert, John Hurt, Brad Dourif, Joseph Cotten, Jeff Bridges, Sam Waterston, Mickey Rourke

A l'aube de 1890, des milliers d'émigrants venus d'Ukraine et d'Europe de l'Est débarquent dans le Wyoming avec l'espoir d'y trouver du travail. Ils sont persécutés par les éleveurs de la région qui les considèrent comme des voleurs de bétail. Un marshall et une prostituée vont tenter de limiter les effusions de sang.

La fabuleuse saga d'un peuple en devenir racontée de façon géniale par un surdoué du cinéma américain. Un chef-d’œuvre au budget titanesque, à la construction musicale, et à la lecture matérialiste de l’Histoire de l’Ouest, présenté dans sa durée intégrale (3h36) et en version restaurée. Le film entraîna la faillite des Artistes Associés et fut mal reçu à sa sortie, tant par la presse que par le public.

« Mettez-vous à ma place : imaginez que vous soyez marié à la plus belle fille du monde, qu’un jour on vous l’enlève, puis que trente ans plus tard on vous la ramène aussi belle qu’avant. Que ressentiriez-vous ? » (MC)
« Pour le tournage de LA PORTE DU PARADIS, je suis parti dans la ville de Kalispell dans le Montana. Trois changements, vingt-cinq heures de vol et dans ma chambre, sur le lit, un cadeau de bienvenue que je n’oublierai jamais : une immense paire de bottes, un gigantesque chapeau de cow-boy. Le tournage devait durer deux mois, il a été une odyssée de sept mois » Isabelle Huppert (propos recueillis par Anne Diatkine pour Libération)
« Perfectionniste à la limite de la folie, le cinéaste s’est plongé dans une aventure incroyable, qui a brisé sa carrière et s’est révélée un gouffre financier. S’inspirant d’un fait divers (le meurtre organisé d’une centaine d’immigrants par une association de grands propriétaires dans le comté de Johnson en 1890), Cimino continue son exploration grandiloquente d’une Amérique cruelle et sanglante, loin des standards du western classique. » Ophélie Wiel, critikat.com
Interdit aux moins de 12 ans.

Les Cendres du temps
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