Mentions légales
Éditeur : La forme de la société Ciné Sorbonne édite le site www.lafilmotheque.fr
Ciné Sorbonne est une SARL au capital de 76 224,50 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 392 396 339, APE : 921 G, N° de TVA intracommunautaire : FR 36 392 396 339, joignable à infos@lafilmotheque.fr.
Le siège social se situe au 9 rue Champollion 75005 PARIS
Directeur de la publication : François Causse
Conception & Réalisation : HYBRID – www.agence-hybrid.com
Hébergement du site : OVH 2 rue Kellermann 59100 Roubaix – France
Ce site est une création intellectuelle originale qui, par conséquent entre dans le champ de protection du droit d’auteur. Son contenu est également protégé par des droits de propriété intellectuelle et/ou industrielle. Toute personne qui portera atteinte aux droits de propriété intellectuelle attachés aux différents objets de ce site internet se rend coupable du délit de contrefaçon et est passible des sanctions pénales prévues par la loi.
Le site est soumis au respect de la loi française du 6 janvier 1978, dite ‘Informatique & Liberté’; il a fait l’objet d’une déclaration auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Conformément à l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978 dite ‘Informatique & Liberté’, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et de suppression relatif aux données vous concernant dans les conditions de l’article 34 de ladite loi.
[La site nom de la société contient des liens hypertextes permettant d’accéder à des sites internet non édités par nom de la société n’exerce aucun contrôle sur les contenus des dits sites et décline toute responsabilité notamment s’agissant de leur contenu.]
La Rue de la honte demeure le testament de Mizoguchi : quelques destins de femmes savamment emmêlés y résument tout l'univers du cinéaste. A côté des sentiments et des situations de toujours – sacrifice et courage, désespoir et folie – Mizoguchi fait place à des personnages et à des attitudes plus modernes : sa caméra est cependant toujours placée là où la tragédie apparaît en filigrane de la trivialité, là où les personnages tirent leur dignité du caractère immémorial de leur malheur.
« A travers ces portraits de femmes échelonnés dans toute une œuvre, nous discernons un directeur d’acteurs qui, comme Ophüls, comme Preminger, met tout son art à capter les aspects les plus fugitifs des êtres humains et peut-être les plus précieux. Voilà qui justifie chaque scène et chacun de ses artifices, car c’est enfin pour plus de vérité.»
Philippe Demonsablon – Les Cahiers du Cinéma
« La mise en scène n’a jamais été aussi cruelle, aussi précise dans l’atroce. Chaque situation est poussée à l’extrême de son terme. Electronique, la musique devient cri de révolte, dénonçant la misère matérielle et morale de ces femmes, prisonnières d’un système social implacable, que vient ébranler un projet de loi sur la prostitution. »
Philippe Roger – Télérama
« Dans son dernier film, chronique d’un bordel menacé de fermeture, Mizoguchi se surpasse pour dépeindre la brutalité des rapports sociaux avec une crudité inouïe. Le déchirant lyrisme des films à costumes laisse place à une violence sèche qui coupe le souffle. Plus que jamais, la prostitution, LE sujet du cinéaste, se révèle non la métaphore mais l’incarnation même du lien entre les êtres, où le corps s’efface devant la marchandise. »
Serge Chauvin – Les Inrocks