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« Mifune est magnifique dans ce portrait d’homme tourmenté, que ce soit dans sa retenue, dans son silence face à celle qu’il aime et qu’il n’ose toucher, ou dans la scène du film où sa colère et son désespoir s’expriment enfin. Il s’agit de noblesse, de devoir, de courage, de code moral. Un code moral qui le crucifie en tant qu’homme. Son devoir et son désir s’opposent et le déchirent, mais il reste fidèle à ce qu’il est, à ce en quoi il croit, malgré la torture qu’il s’inflige, malgré tout. »
« "Le vrai maître de la voie du guerrier est celui qui conserve sa discipline martiale même en temps de paix" déclara le premier shogun de l’ère Edo. Le héros du Duel silencieux, comme ceux de la plupart des films de Kurosawa, applique ainsi dans sa vie les codes du Bushido. Dans un monde perçu comme un lieu de violence et de conflits, un homme d’honneur est obligé de choisir son camp et d’entrer dans la bataille. Le monde de Kurosawa est une arène où les personnages sont mis à l’épreuve, où ils doivent atteindre victorieusement leur objectif sous peine d’être battus et brisés. Embarquant dans un voyage solitaire, ils sont néanmoins sauvés du désespoir et du nihilisme par leur dévouement à la communauté humaine. Kurosawa traduit ainsi l’obligation du samouraï à servir son seigneur en l’obligation du héros à servir l’humanité. » Stephen Prince – The Cinema of Akira Kurosawa
« Je suis le genre d’homme qui travaille avec passion, je me jette tout entier dans ce que je fais. J’aime aussi les étés brûlants, les hivers froids, les pluies diluviennes, la neige, et je pense que la plupart de mes films révèlent cela. J’aime les extrêmes parce que je les trouve plus vivants. J’ai toujours constaté que les hommes qui pensent comme des hommes, qui agissent comme des hommes, qui sont le plus eux-mêmes, sont toujours meilleurs que les autres. » (Akira Kurosawa sur Le Duel silencieux)