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« L’œil documentaire et halluciné à la fois, Corneau filme sa mésaventure comme un ballet au bord du précipice. Un cauchemar poisseux jalonné de scènes extravagantes et peuplé d’une faune de personnages qui semblent tout droit sortis de chez Céline. Ecorché imprévisible, spectateur amer de son propre numéro, Dewaere crève l’écran en se donnant à fond dans un rôle qui lui collera longtemps à la peau et qui contribuera à la création de son mythe. (…) On tient sans doute là le meilleur film de Corneau » Jacques Morice, Télérama
« À l'instar de tous les chefs-d'oeuvre, le film fait référence et porte en lui le sceau de l'évidence. C'est le film de Corneau qui excuse les moins bons. Dans ce drame banlieusard, un homme perdu d'avance se perd davantage. On y entend de très belles choses et tant pis si celles-ci s'inscrivent dans un univers glauque et gris. C'est que l'ami Corneau avait un soleil à la place du coeur. Sa caméra, de son côté, a constamment cherché la pluie qui éclabousse les âmes. Voilà un parfait paradoxe, créateur de fêlures. Le cinéaste parlait de déchirement : "C'est ce qu'il faut filmer au cinéma", précisait-il (…). Des fulgurances dans la défaite, ce film en est d'ailleurs recouvert. Dans les derniers instants, le héros désespéré, englué dans ses mensonges, donne ainsi, sans le savoir, une éclatante définition du romanesque : "C'est vrai que ça paraît incroyable. C'est exactement le genre d'histoires que personne ne croit jamais. » Thomas Baurez, L’Express