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Ecrit par Ben Hecht d’après un roman de William Stuart et remarquablement mis en scène par Preminger, le film -comme l’indique son titre original (là où les trottoirs finissent….)- s’aventure au sein des bas-fonds urbains, dans une société déboussolée, des décors à la poésie désolée, mais aussi l’inconscient des pulsions. On peut noter à cet égard la modernité du héros, ambigu et inquiétant, et dont les accès de violence et un masochisme affirmé entachent l’idéal de justice. Un superbe film noir.