Fond de couleur
Hommage à Peter Bogdanovich

Hommage à Peter Bogdanovich

Hommage

du 12 janvier au 01 février

" Cinéaste à la fois typique et anachronique du Nouvel Hollywood reconnu pour La Dernière Séance, Bogdanovich était l’exemple parfait de ces movies brats, réalisateurs particulièrement connaisseurs de l’histoire du cinéma, qui resurgira dans ses films documentaires (Réalisé par John Ford) ou de fiction (Nickelodeon), et ce dès son premier long-métrage La Cible (Targets, 1968). Disciple d’Orson Welles et critique de cinéma qui s’est entretenu avec les plus grands, il aura gardé son amour des formes classiques au basculement dans les années 1970, revisitant aussi bien la Grande Dépression des Raisins de la colère (La Barbe à papa) que la comédie slapstick (On s’fait la valise, Docteur ?). Un cinéaste à la fois d’une grande mélancolie, aux personnages déphasés voués à disparaître face à l’avancée inexorable du monde (Daisy Miller, Saint Jack), et d’une humanité sans faille (Mask)." Clément Colliaux, membre de l'équipe de Profession: Reporter
Un hommage lui sera rendu dès le 12 janvier avec d'ores et déjà au programme La Dernière Séance (The Las Picture Show), Brodway Therapy et La Barbe à Papa (Paper Moon)
 
LA DERNIÈRE SÉANCE, 1972, N&B, 1h58 avec Jeff Bridges, Timothy Bottoms, Sybill Sheperd, Ben Johnson, Ellen Burstyn : Mer 22H / Sam 13H40
1951. Sonny et Duane, deux adolescents texans, passent leur temps entre le café et le cinéma, seules distractions possibles dans leur petite ville perdue aux confins du désert. Mais lorsqu'une fille provoque une dispute entre eux, Sonny décide de s'engager pour la Corée. Avant de partir, ils se rendent au cinéma une dernière fois...
« Avec cette vision profondément désenchantée d’une Amérique rurale figée dans le passé mythique des pionniers, Peter Bogdanovitch signait sans doute le film le plus pessimiste du Nouvel Hollywood.Et l’un des plus beaux » Jérémie Couston, Télérama
 
LA BARBE A PAPA, 1973, N&B, 1h42 avec Ryan O'Neal, Tatum O'Neal, Madeline Kahn : Dim 19H40
Kansas, dans les années 30, Moses Pray, escroc à la petite semaine, assiste à l’enterrement d’une ex-maîtresse et accepte d’emmener sa prétendue fille de 9 ans, Addie, chez une tante. Pendant leur trajet, leurs rapports sont tendus. L’orpheline est persuadée que celui-ci est son père, en raison de la ressemblance de leur menton mais Moses refuse d’endosser ce rôle. Etonnamment mature pour son âge, la petite Addie s’avère être une coéquipière très efficace : c’est le début de leur épopée.
"Bogdanovich n’a pas son pareil pour décrire les relations improbables sur le papier mais qui sous sa caméra prennent une dimension naturaliste à l’humanité débordante." Ecran Large
 
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