Fond de couleur
L’ADORABLE VOISINE

L’ADORABLE VOISINE

Bell, Book and Candle

Richard Quine

  • 1958
  • 01:46
  • Couleurs
  • numérique 2K
James Stewart, Kim Novak, Jack Lemmon

New York, le soir de Noël. Une ravissante sorcière souhaite secrètement tomber amoureuse, les femmes de son espèce étant censées n'éprouver aucun sentiment, excepté le désir. En l’ensorcelant, elle va mettre le grappin sur son voisin du dessus, un éditeur quinquagénaire sur le point de se marier. Mais cet amour, au départ peu naturel, durera-t-il une fois l’envoûtement terminé ?

La sorcière Kim Novak allie son regard vert à celui de son chat siamois, et le tour (de magie) est joué : James Stewart, adorable type normal, tombe sous son charme. La belle ensorceleuse en avait assez de ne savoir ni rougir ni pleurer, et de ne connaître du monde que ses secrets occultes. Mais à jeter son dévolu sur le bon numéro, à se prendre pour une simple femme, on s'expose à perdre ses pouvoirs...
Tout ici est enchanteur. Kim Novak, d'abord panthère fatale puis frémissante jonquille. Le grand Stewart, avec son élégance de héron, son comique éberlué, sa manière de parler avec une patate chaude dans la bouche. Le couple fonctionne ­aussi bien sur le registre de la comédie fantastique qu'il fonctionna dans celui de Sueurs froides, la même année. La mise en scène de Richard Quine (qui dirigea Kim Novak dans trois autres films) est d'une légèreté délicieusement acide. Sous couvert de sorcellerie, c'est bien du pouvoir de séduction des fem­mes, et de leur difficulté à choisir entre liberté et union, qu'il est question. « Qui sait vraiment ce qu'est la magie ? » conclut James Stewart dans les bras de sa sorcière bien-aimée. Ce genre de cinéma, peut-être ? — Guillemette Odicino, Télérama

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